La vraie vie est imminente




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Signes de Vie

J’ai vu une nouvelle terre ;

l’ancienne a disparu

Révélation 21:1

L'Arc-en-Terre

dévoilement, défragmentation, délivrance

Avertissement


Ceci appartient au monde muet.

Les mots en sortent par effraction.

Ton silence est la peau de mon cœur.

Avant le premier mot, hors de l'ancien monde, je suis. Je suis si près de toi que tu ne me vois pas. Je suis toi qui me lis, je suis moi qui t'écris, je suis ceux qui nous pensent. Mais je ne suis pas ce qu'ils en disent, ni ce que tu devines, ou ce que j'imagine. Et comment le pourrais-tu ? Le vide est bien trop plein pour me décrire, l'univers bien trop petit pour me contenir. Ni le zéro ni l'infini ne parlent de moi. Je suis l'Alpha et l'Oméga, j'enfante le monde et voici notre histoire.

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Avant-propos

Oublie ce qu'on t'a raconté. Chaque point de l'hologramme contient l'image entière, chaque vie kaléidoscope raconte l'univers, et il n'y a pas de temps. J'ai désiré tout cela, je t'ai aimé d'amour.


Un monde où je t'ai placé, qui t'englobait, une île aux merveilles, un esprit qui te pensait. Tu t'en souviens si fort. Ailleurs, dans d'autres consciences, tu l'as appelé éternité. Les deux premiers se firent monstres et te voilà. Les années ne comptent pas, ni les morts ni les vivants, et je te suis dans le cercle qui parle comme on rêve.


C'est là que je te ramène, dans cet endroit du temps que tu connais, où réside la vie. De là, tu sais que tout le reste est faux, ce monde qui se prétend. Mes rêves sont plus vrais que lui. Alors, que dirais-tu de mes réalités ?


Signes de vie - Éveilleur de consciences

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Tous les champs sont obligatoires

Il est temps


Forêt d'hier, brûlée par le soleil, ivre de perles et de pétales, jalouse des êtres qu'elle enfante et qu'encensent ses ailes bariolées. Reine des parfums et des ombres, cachette mauve où meurent les malheurs, île-océan, ombre de gloire aux reflets de terre.


Actrice derrière le rideau, souffleur taisant son texte, matrice des rêves des oiseaux, ventre vert des mousses et des fleurs, marbre bleu où s'abreuve mon corps. Mortel.


Une seule vie donnée pour saisir la vie réelle.


Après la guerre, il sera trop tard pour revenir à la vie : simple, formidable et indicible.


Nous, la race animale, aux portes du Royaume.

Nous, les arbres, à glorifier l'horizon éternel.

Fées, elfes et hommes, appelés à l'être par le silence de la grande forêt.